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Destinées juives pendant la Seconde Guerre mondiale

Ports d'exil, ports d'attache

Une exposition virtuelle pour restituer la mémoire des Juifs exilés

Ports d'exil, ports d'attache

De part en part de l'Atlantique, la Fabrique des Savoirs à Elbeuf (Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie), le Musée d’Histoire de Marseille, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) et le Musée de l’Holocauste Montréal s'unissent afin de mettre en lumière les destins de Juifs persécutés par le régime nazi, avec l'exposition virtuelle Ports d'exil, Ports d'attache.

Voir l'exposition

Rouen, Marseille, Montréal : trois villes portuaires qui se sont construites sur les échanges. Leurs musées abritent des collections qui témoignent d'un passé fait de conquêtes et de splendeurs, et qui gardent en outre la mémoire des heures sombres de l'Histoire. Par cette exposition virtuelle en trois lieux, quatre institutions françaises et canadiennes souhaitent rendre hommage à des citoyens juifs, hommes et femmes, dont le destin hors du commun n'est pas moins marqué par des victoires et des tragédies.

De Normandie en zone occupée, à la Provence en zone libre, Ports d'exil, Ports d'attache restitue le sort d'hommes et de femmes juifs, français ou européens, traqués par l’occupant nazi et ses affidés, ou par le régime de Vichy, avec au bout du voyage la déportation ou l'exil. Ayant pour cadre la Seconde Guerre mondiale, l'exposition fait ressurgir des archives des œuvres d’art, des photographies et des objets souvent inédits qui évoquent l'Histoire à l’échelle humaine. Elle offre aussi des témoignages de résilience et d'espoir dans ce long voyage vers l'exil, la reconstruction, la réparation et la restitution d'un patrimoine pillé.

Soixante-quinze ans après la libération d'Auschwitz, elle s'attache à transmettre l'histoire juive et à célébrer le courage des victimes, témoins et survivants de la Shoah, pour ne jamais oublier.

Commissariat général

Sylvain Amic, directeur de la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie et conservateur en chef du patrimoine ; Nathalie Bondil, ex-directrice générale et conservatrice en chef ; et Fabrice Denise, directeur du Musée d'Histoire de Marseille.

Avec la collaboration de Marie Sanchez, directrice de la Fabrique des Savoirs d'Elbeuf et conservateur en chef du patrimoine ; de Laurence Garson, responsable du Mémorial des déportations, et d'Ann Blanchet, conservatrice, Musée d'Histoire de Marseille ; d'Iris Amizlev, conservatrice des arts interculturels, MBAM ; ainsi que de Marie-Blanche Fourcade, cheffe, conservation et expositions, et d'Andréa Shaulis, conservatrice, Musée de l'Holocauste Montréal.

Une exposition réalisée grâce au soutien de FRAME

Dans le contexte du grand confinement imposé par la pandémie de la Covid-19, les musées ont dû fermer leurs portes. Le réseau FRAME (FRench American Museum Exchange), fédérant 32 musées français et nord-américains, a lancé le 13 avril dernier un programme de subventions d’urgence. Les fonds rapidement débloqués ont permis à 6 institutions impliquant 17 musées du réseau, soit plus de la moitié des membres de FRAME, de développer de nouveaux contenus culturels en ligne afin de continuer à mobiliser leurs publics et d’accroître leur accessibilité à distance, tant à l’échelle locale qu’internationale. L’exposition numérique Ports d’exils, ports d’attache est l’un des six projets exemplaires réalisés en moins d’un mois dans le cadre du programme d’urgence de FRAME.

Logo FRAME
Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie
Musée d'histoire de Marseille
Musée Holocauste Montréal
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