Gratuit
Conférence donnée par Ray Ellenwood, professeur émérite, Université York, et auteur du livre Égrégore: une histoire du mouvement automatiste de Montréal.
La fascination de Riopelle pour les masques et les objets d’art des autochtones de la côte ouest du Canada et de l’Arctique semble apparaître au moment où des amis du milieu de l’art parisien lui font voir des objets qu’ils ont acquis à New York pendant la guerre. L’un des acteurs les plus déterminants à cet égard est le réputé critique Georges Duthuit qui, en plus de collectionner l’art autochtone et d’écrire à son sujet, commente avec enthousiasme l’œuvre de Riopelle, jouant même un rôle clé dans le lancement de sa carrière. À partir de 1950 et pendant de nombreuses années, l’art de Riopelle reflétera son vif attrait pour les masques.
Professeur d’anglais retraité de l’Université York, Ray Ellenwood est l’auteur de 10 traductions anglaises d’ouvrages publiés appartenant principalement à la littérature québécoise. Il a notamment traduit le manifeste du Refus global, rédigé par les membres du mouvement automatiste montréalais. En plus d’avoir signé de nombreux articles et d’autres traductions plus brèves sur le sujet, il a écrit Egregore: A History of the Montréal Automatist Movement (Toronto, Exile Editions, 1992). Une traduction française de Jean Antonin Billard a été publiée en 2014 à Montréal par Kétoupa Édition et Les éditions du passage. Parmi ses plus récentes publications, on compte un essai pour le cinquième tome du Catalogue raisonné de Jean Paul Riopelle (Montréal, Hibou Éditeurs, 2020).
Crédit: Brenda Ellenwood. Ray Ellenwood devant un portrait de Claude Gauvreau de Milton Jewell (1993)
