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Art international ancien et moderne

Crédit

Par sa taille, sa diversité et sa qualité, la collection d’art international du MBAM est unique au Québec et compte parmi les trois plus importantes au Canada.

Exposée dans le pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein inauguré en 2016, elle déploie ses forces et sa richesse autour des grands moments de la civilisation. Les œuvres de la donation Hornstein ont été intégrées à la collection existante selon une articulation chronologico-thématique qui permet de présenter les 750 œuvres d’art international sur quatre niveaux. Par ailleurs, la collection napoléonienne de Ben Weider est également intégrée au parcours de ce pavillon de manière fluide et cohérente.

Le Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein a été nommé en l’honneur de ce couple de généreux mécènes, rescapés de l’Holocauste, Montréalais d’adoption et grands philanthropes du Québec et du Canada. Leur don exceptionnel de 100 tableaux de maîtres anciens, qui a considérablement enrichi la collection d’art international du MBAM, est reconnu comme la plus grande contribution privée de l’histoire moderne des musées au Québec.

Crédit
Jean-Joseph Benjamin-Constant, Le soir sur les terrasses (Maroc), 1879, huile sur toile, 123 x 198,5 cm. Don de Lord Strathcona et de la famille.

Jean-Joseph Benjamin-Constant, Le soir sur les terrasses (Maroc), 1879, huile sur toile, 123 x 198,5 cm. Don de Lord Strathcona et de la famille.

Du Moyen-Âge à l’art moderne

1380
1475
1584
1610
1635
1663
1726
1781
1812
1820
1865
1879
1937
1957
1971
2015
Découvrez des siècles d'art

Le Moyen Âge, du Roman au Gothique

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 4

Photo © Marc Cramer

Cette section rassemble divers objets religieux et décoratifs (vase sacré, chandelier, plats, coffrets, détrempes, plaques, fragments architecturaux et vitraux) pour la plupart anonymes et créés du XIIIe au XVIe siècle aussi bien en France, en Espagne, en Angleterre et en Italie qu’en Russie.

Hans Memling, Portrait d'homme, vers 1480 ou plus tard, huile sur bois, 33,4 x 22,8 cm. Achat, legs Horsley et Annie Townsend et legs William Gilman Cheney.

Hans Memling, Portrait d'homme, vers 1480 ou plus tard, huile sur bois, 33,4 x 22,8 cm.
Achat, legs Horsley et Annie Townsend et legs William Gilman Cheney.

Du Gothique à la Renaissance

L’art gothique italien est le reflet fidèle d’une valorisation et d’une compréhension profondes de la sculpture classique.

L’époque – qui coïncide avec l’émergence des universités, du commerce international, et donc de la bourgeoisie – vit également l’essor d’un art séculier et des premiers portraits modernes.

Parmi les œuvres de la collection :

Deux détrempes sur panneau, réalisées par Giovanni del Biondo et Andrea di Bartolo ayant pour sujet La Vierge et l’Enfant

Le Portrait d’homme (vers 1480) d’Hans Memling

L’art de la Renaissance

Les origines du style qu’il est convenu d’appeler Renaissance remontent au début du XVe siècle à Florence, en Italie. Elles se caractérisent par une forte valorisation de l’Antiquité classique enrichie du naturalisme et de l’expression individualisée des sentiments hérités de la période gothique tardive.

Parmi les œuvres de la collection :

La Vierge et l’enfant avec Saint-Michel et Saint Blaise (vers 1475)
de Neri di Bicci

Portrait d’un homme de la maison de Leiva (vers 1580-1585) du Greco

Le Christ couronné d’épines (vers 1584-1585) de Véronèse

Portrait d’un membre de la famille Foscari (vers 1555-1560) du Tintoret

Les bronzes et médailles de la Renaissance

La faveur dont jouissent les petits bronzes et les médailles auprès des collectionneurs italiens de la Renaissance témoigne du regain d’intérêt pour l’Antiquité.

Parmi les œuvres de la collection :

L’Adoration des Mages (1490) de Galeazzo Mondella, dit Moderno

Jésus parmi les docteurs de la Loi (vers 1532) de Valerio Belli

Satyre (n.d.) de Pietro Tacca

Mercure (n.d.) d’Alessandro Vittoria

Le maniérisme

Plus on avance dans le XVIe siècle, plus les paradigmes artistiques se modèlent sur les œuvres du passé, depuis l’Antiquité jusqu’aux créations plus récentes de Michel-Ange et de Raphaël. Contrairement à l’art de la Renaissance, le maniérisme fait moins de place au monde naturel et renonce à l’exploration des émotions.

Parmi les œuvres de la collection :

Cinq œuvres peintes, dont deux huiles sur panneau par le peintre belge Hendrick de Clerck et représentant le même sujet, soit Moïse frappant le rocher (vers 1610).

Le siècle d’or – L’âge du Baroque et du Classicisme

Le caravagisme

Le style du peintre italien Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit le Caravage (1571-1610) révolutionne la peinture en Europe, tant sur le plan formel qu’iconographique, durant la première moitié du XVIIe siècle.

Parmi les œuvres de la collection :

Salomé avec la tête de saint Jean-Baptiste (vers 1700) de Godfried Schalcken

Le Christ et la femme adultère (vers 1630-1633) de Matthias Stom

Tobit bénissant Tobie (vers 1660) de Mattia Preti

Ératosthène enseignant à Alexandrie (vers 1635) de Bernardo Strozzi

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 2

Photo © Marc Cramer

L’art baroque

Le mouvement baroque autorise tout autant le classicisme que le réalisme théâtral du Caravage et de ses émules, ou encore le naturalisme des peintres flamands.

Parmi les œuvres de la collection :

Nature morte au gibier et aux chiens (vers 1600) de Pieter Boel

Paysage méridional avec voyageurs (vers 1645-1650) de Jan Both

Paysage fluvial avec un bac (vers 1650) de Jan Baptist Weenix

Champs de blanchiment près de Haarlem (vers 1670) de Jacob von Ruisdael

Rentrée de la moisson (vers 1625-1630) d’Abraham Bloemaert

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 3

Photo © Marc Cramer

L’âge d’or hollandais

Le « Siècle d’or » témoigne de la multiplication des genres picturaux et de la spécialisation des artistes.

Parmi les œuvres de la collection :

Des natures mortes telles Jeune fille et nature morte (vers 1620) de Floris Van Schooten et Nature morte au chandelier (entre 1660 et 1685) de Pieter Van Roestraten.

Des scènes de la vie quotidienne d’Emanuel de Witte, Intérieur avec une femme jouant du virginal (vers 1660-1667), et de Jacob Duck, Intérieur d’une auberge avec un cavalier et une femme endormie (vers 1645).

Des portraits réalisés par Gerard ter Borch, Portrait de femme (vers 1676-1677) et par Rembrandt, Portrait de jeune femme (vers 1688), ainsi que par son élève Nicolaes Maes, L’Adoration des bergers (1658).

La France et le classicisme

Contrairement au Baroque qui lui est contemporain, le classicisme propose une vision claire et ordonnée. L’Antiquité apparait comme un modèle de grandeur et la ville de Rome, le passage obligé de nombreux artistes français.

Parmi les œuvres de la collection :

Paysage au porcher (1648) de Laurent de La Hyre

Sénateurs et légats romains (1645-1655) de Jean Lemaire

Le denier de César (1663-1665) de Philippe de Champaigne

Les filles d’Hélios cherchant leur frère Phaéton (1658) de Claude Lorrain

Ruines classiques dans un paysage (vers 1635) de Sébastien Bourdon

Paysage avec un homme poursuivi par un serpent (1637-1639) de Nicolas Poussin

Le siècle des Lumières et la Galerie Empire

Le rococo

Le terme « rococo » est issu de la fusion de l’italien baroque et du français rocaille, une forme de décor très populaire au XVIIIe siècle, utilisant des coquillages et des galets.

Parmi les œuvres de la collection :

L’Assomption de la Vierge (vers 1758-1760) de François Boucher

Portrait d’une femme en Astrée (vers 1710-1712) de Nicolas de Largillierre

Apelle peignant le portrait de Campaspe (vers 1726) de Giovanni Battista Tiepolo

Le néoclassicisme

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les fouilles archéologiques à Herculanum et Pompéi suscitent une vague d’anticomanie en Europe.

Parmi les œuvres de la collection :

Portrait de Madame Mercier (vers 1780) de Jean-Baptiste Greuze

Jeunes filles dansant autour d’un obélisque (1798) d’Hubert Robert

Un intérieur de forêt (1826) de Jean-Victor Bertin

Portrait d’un jeune homme avec une cape rouge et un grand chapeau (1795-1800) de François-Xavier Fabre

Le portrait britannique

Le portrait est l’un des genres picturaux les plus populaires de la période rococo et jouit d’une vogue particulière en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle.

Parmi les œuvres de la collection :

Portrait de jeune femme au turban tenant une lettre (vers 1760-1765) de Joshua Reynolds

Portrait de John Elliot (vers 1785-1790) de John Opie

Portrait de Monsieur D. (vers 1790) de Henry Raeburn

Portrait de Madame George Drummond (1779-1782) de Thomas Gainsborough

Portrait de Madame Anthony Wright (1781) de George Romney

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 2, Photo © Marc Cramer

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 2

Photo © Marc Cramer

La Galerie Empire

La Galerie Empire présente une centaine d’œuvres très convoitées en lien avec Napoléon et son époque – orfèvrerie, mobilier, beaux-arts, artéfacts personnels – assemblées grâce au don de la collection du mécène montréalais Ben Weider.

Parmi les œuvres de la collection :

Une écritoire de voyage (1805)

Un des bicornes portés par l’empereur, celui de la campagne de Russie (1812)

Du Romantisme à la Belle Époque

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 1, Photo © Marc Cramer

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 1

Photo © Marc Cramer

Le sentiment romantique

Le romantisme incarne un courant pittoresque riche en détails historiques. Apparu en Angleterre et en Allemagne dès la fin du XVIIIe siècle, le « mal du siècle », selon Alfred de Musset, se répand en Europe après l’extravagante épopée napoléonienne.

Parmi les œuvres de la collection :

François 1er dans l’atelier de Benvenuto (1820-1830) d’Alexandre Évariste Fragonard

La charité (1850) d’Henri Leys

Paysage (avec marine) (vers 1820-1830) de Georges Michel

Scène de la côte bretonne (1860) d’Eugène Isabey

Jeune fille pleurant sur une stèle (1840) de Théodore Chassériau

Ludmille Komar, princesse de Beauvau-Craon (1849) de Paul Delaroche

Léda et le cygne (vers 1850) de Jean-Jacques Feuchère

Et toujours!! Et jamais!! (1860) de Pierre-Eugène-Émile Hébert

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 1 Photo © Marc Cramer

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 1

Photo © Marc Cramer

L’orientalisme

L’orientalisme s’impose comme mouvement artistique après la campagne d’Égypte de Bonaparte, en 1798, et surtout au XIXe siècle, à l’ère des conquêtes coloniales européennes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. La première génération romantique d’artistes, représentée dans cette section par des œuvres d’Alexandre-Gabriel Decamps et d’Eugène Fromentin, rêvait de retrouver dans l’Orient une Antiquité exaltée par les couleurs de la vie, tandis que la deuxième génération d’artistes accorde davantage d’attention à la véracité ethnologique, parfois prise au piège de la facilité d’un Orient de bazar.

Parmi les œuvres de la collection :

Le soir sur les terrasses (1879) de Jean-Joseph Benjamin Constant

Entrée au bazar du Caire (1880-1890) d’Alberto Pasini

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 1, Photo © Marc Cramer

Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein - Niveau 1

Photo © Marc Cramer

Les réalismes

Les « peintres de la réalité » décrivent chacun, de leur point de vue, des sujets contemporains, sans mimétisme ni convention. Les œuvres rassemblées de Gustave Courbet, Aimé-Jules Dalou et Honoré Daumier démontrent l’attention nouvelle accordée par les artistes envers les travailleurs, que sous-tend parfois une intention politique républicaine. L’utilisation extensive du noir caractérise leur style.

Parmi les œuvres de la collection :

Nature morte (vers 1870) de François Bonvin

Le ruisseau du Puits noir (vers 1855) de Gustave Courbet

Pivoines (1876) d’Henri Fantin-Latour

La toilette du matin (L’orphelinat) (vers 1863) de Théodule Ribot

Eugène Boudin, Un grain, 1885, huile sur toile, 65,2 x 90,3 cm. Legs Dr Francis J. Shepher.

Eugène Boudin, Un grain, 1885, huile sur toile, 65,2 x 90,3 cm. Legs Dr Francis J. Shepher.

L’école de Barbizon

En lisière de la forêt de Fontainebleau, non loin de Paris, une colonie d’artistes pratique la peinture en plein air, rendue possible par les inventions techniques, notamment le tube de peinture. S’inspirant des paysagistes hollandais du XVIIe siècle, ils fondent une « école moderne du paysage » qui ouvre la voie vers l’impressionnisme. Ils mettent en scène une vie paysanne simple parfois nostalgique, éloignée des vices d’une nouvelle société urbaine et industrielle.

Parmi les œuvres de la collection :

L’île heureuse (vers 1865-1868) de Camille Corot

Lever de lune à Auvers (1877) de Charles François Daubigny

Paysage de la Côte d’Azur (1865) d’Henri-Joseph Harpignies

Moutons au pâturage (après 1848) de Charles-Émile Jacques

De Daumier à Picasso – L’impressionnisme et l’art moderne

Pablo Picasso, Étreinte, 1971, huile sur toile, 195 x 130 cm. Don de Jacqueline Picasso.

Pablo Picasso, Étreinte, 1971, huile sur toile, 195 x 130 cm. Don de Jacqueline Picasso.

La force de la collection repose dans plusieurs œuvres produites à Paris, berceau de l’art moderne, et à d’autres, associées à l’expressionnisme allemand.

Parmi les artistes représentés :

Paul Cézanne

Gustave Courbet

Salvador Dalí

Honoré Daumier

André Derain

Alberto Giacometti

Wassily Kandinsky

Henri Matisse

Joan Miró

Claude Monet

Pablo Picasso

Auguste Rodin

Alfred Sisley

Recherche sur la provenance

Dans le but de faciliter la localisation des œuvres d’art spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale, le Musée tient à jour un registre des œuvres qui présentent un historique incomplet pour les années 1933 à 1945. Les bronzes d’édition tirés en grand nombre et non numérotés ont été retirés de la liste.

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Pavillon pour la paix Michal et Renata Hornstein

Veuillez noter que les œuvres illustrées sur cette page ne sont pas
nécessairement exposées en ce moment.

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