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Initiatives autochtones

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En plus d’affirmer la présence autochtone cosmopolite et d’honorer les protocoles culturels, le Musée des beaux-arts de Montréal et la Salle Bourgie s’engagent à devenir des lieux qui privilégient la réconciliation entre peuples autochtones et allochtones, de même que la mise en valeur des pratiques esthétiques, musicales et cérémonielles autochtones. Nous souhaitons contribuer au rapprochement des communautés montréalaises par une programmation où s’illustrent les arts visuels, la musique, la performance et le cinéma, ainsi que par des rencontres et des activités de médiation culturelles.

Reconnaissance du territoire

Shé:kon1 | Bonjour!

Le Musée des beaux-arts de Montréal est situé sur le territoire de la Grande Paix de 1701, un territoire imprégné des histoires de relation, d’échange et de cérémonie qui se sont déroulées au centre de l’île-métropole communément appelée Montréal. Tiohtià:ke en kanien’kéha, Mooniyaang en anishinaabemowin, Molian en aln8ba8dwaw8gan et Te ockiai en wendat sont autant de toponymes qui en témoignent. Tiohtià:ke forme, avec les communautés de Kahnawà:ke et de Kanehsatà:ke, l’étendue orientale du territoire de la Nation Kanien’kehá:ka, Peuple du silex gardien de la Porte de l’Est, au sein de la confédération Rotinonshión:ni/Haudenosaunee.

Fondés par diverses personnes de souche européenne passionnées par la culture visuelle et musicale de toutes les époques, le MBAM et la Salle Bourgie sont des lieux de rencontres qui reposent sur diverses mémoires et créations de toutes les cultures. Nous reconnaissons et honorons les pratiques esthétiques, politiques et cérémonielles autochtones qui font partie intégrante du territoire montréalais depuis des millénaires.

Une collection qui reflète la diversité des arts autochtones

Le Musée est gardien d’une collection d’arts autochtones qui reflète et privilégie la diversité matérielle, conceptuelle et culturelle des artistes autochtones des terres boisées, du cercle polaire, et d’autres rives et terres australes. Situé à la croisée des communautés de la Nation Kanien’kehá:ka, le MBAM se veut porteur des multiples récits des peuples autochtones qui l’entourent, notamment les Anishinaabeg, les W8banakiak et les Wendat.

Les œuvres qui lui sont confiées attestent de l’affirmation d’appartenance, de genre, de sexualité et de parenté; de la performance, de l’oralité et de la joie de vivre; de la protection des terres et des eaux; du lien entre peuples et espèces; et de la guérison des traumatismes découlant du colonialisme.

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Des expositions significatives

La programmation du Musée, à travers des présentations collectives et individuelles organisées par l’équipe du MBAM, parfois en collaboration avec des organismes partenaires, témoigne de la pluralité des traditions esthétiques et des approches novatrices en arts autochtones. Soulignant la Décennie internationale des langues autochtones2, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et les appels à l’action des nombreuses commissions d’enquête nationales, le Musée est fier de présenter des expositions qui confirment son engagement envers les artistes des communautés des Premières Nations, inuit et métis à travers le pays, ainsi que des communautés autochtones d’ailleurs dans le monde.

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L’univers au creux des mains : pensées et splendeurs de la Colombie autochtone (2023)
Le clan du loup : l’art de Dempsey Bob (2023)
ᑐᓴᕐᓂᑐᑦ TUSARNITUT! La musique qui vient du froid (2022-2023)
Caroline Monnet : Ninga Mìnèh (2021)
Alanis Obomsawin, œuvres gravées. Une artiste et sa nation : les vanniers waban-aki d’Odanak (2019)
Nadia Myre : Tout ce qui reste – Scattered Remains (2017-2018)
Kushapetshekan / Kosapitcikan – Épier l’autre monde (2017-2018)
Meryl McMaster : Entre-deux-mondes (2017)
Pérou : royaumes du Soleil et de la Lune (2013)
Kent Monkman : Danse au Berdache (2009)

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Faire vivre les traditions autochtones à la Salle Bourgie

Lieu de découverte, d’échange et de partage, la Salle Bourgie souhaite faire vivre les traditions musicales foisonnantes des Premiers Peuples. Elle fait rayonner des musiciens, musiciennes, compositeurs, compositrices et artistes au talent remarquable, représentant diverses communautés des Premières Nations, inuit et métis par le truchement de concerts, de commandes d’œuvres, de conférences, de cercles d’écoute et de spectacles jeunesse. Par cet engagement à mettre à l’avant-plan des traditions parfois millénaires, la Salle Bourgie permet au public de s’émerveiller devant la diversité et la richesse artistique qui animent ces esprits créateurs. Parmi les artistes autochtones qui ont foulé la scène de la Salle Bourgie ou dont les œuvres ont pu y être entendues, mentionnons la soprano Elisabeth St-Gelais, les chanteuses de gorge Lydia Etok, Nina Segalowitz et Sarah Siaza Carriere, les poétesses et écrivaines Maya Cousineau Mollen, Nicole O’Bomsawin et Joséphine Bacon, ainsi que la compositrice Barbara Assiginaak et le compositeur Eliot Britton.

Partenariats culturels et éducatifs

1 Bonjour en kanien’kéha.
2 Les Nations Unies ont déclaré 2022-2032 la Décennie internationale des langues autochtones.

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