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James Wilson Morrice

La plage à Saint-Malo

Artiste(s)

James Wilson Morrice
Montréal 1865 – Tunis 1924

Titre

La plage à Saint-Malo

Date

Vers 1903

Matériaux

Huile sur toile

Dimensions

54,5 x 73,7 cm

Crédits

Achat, legs William Gilman Cheney et Dr Francis J. Shepherd, fonds A. Sidney Dawes et Robert Lindsay, inv. 1947.980

Collection

Art québécois et canadien

Issu d’une riche famille de Montréal, Morrice vit surtout à Paris, mais passe sa vie à voyager à la quête de nouvelles sources d’inspiration. Si Morrice n’a jamais exprimé sa conception de l’art, ses œuvres de jeunesse évoquent la peinture de Corot qu’admirait Harpignies auprès duquel Morrice étudie. Vers la fin des années 1890, l’importance accordée à l’harmonie des formes et des couleurs, au-delà du sujet, témoigne de l’influence du peintre américain Whistler. En 1909, le critique Louis Vauxcelles, qui a imposé les termes évocateurs de « fauvisme » et de « cubisme », affirme : « Depuis la mort de James McNeill Whistler [en 1903], J.W. Morrice est incontestablement le peintre américain qui a le mieux réussi en France… » C’est la liberté d’expression de l’artiste que souligne le critique qui voit en lui « ni un portraitiste ni un paysagiste, mais simplement un peintre, l’un des meilleurs d’aujourd’hui. » Entre 1890 et 1907, Morrice effectue de nombreux séjours à Saint-Malo. On apprécie, dans cette scène de plage, la palette de couleurs claires et l’attention aux effets de la lumière, en particulier les reflets sur l’eau au premier plan. Il crée une atmosphère colorée où la tache est plus importante que le sujet.

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