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Cimier de danse

Lieu

NIGERIA, RÉGION DU FLEUVE CROSS

Culture

Ejagham

Titre

Cimier de danse

Date

Avant 1930

Matériaux

Bois, peau animale, fibres végétales, pigments

Dimensions

45 x 18,5 x 25 cm

Crédits

Achat, inv. 1944.F.1

Collection

Archéologie et cultures du monde

Le plus souvent attribué aux Ejagham, ce type de cimier, à l’origine recouvert d’une peau d’antilope, était aussi utilisé par la société Ekpe dans la ville multiethnique de Calabar. Au début du dix-neuvième siècle, l’usage de ces cimiers lors des funérailles de membres de cette société dirigée par de grands marchands d’esclaves devait rappeler le pouvoir de ceux-ci au reste de la population. L’abolition de l’esclavage et l’ingérence croissante des Britanniques semblent avoir ensuite en partie transformé ces cimiers en symbole identitaire de résistance. Celui-ci fût prêté par le galeriste Ernst Ascher pour une exposition au Théâtre Pigalle à Paris en 1930, dans laquelle figuraient aussi des œuvres prêtées par Picasso, Derain et Tzara. En 1944, F. Cleveland Morgan l’achète pour le Musée auprès du marchand parisien E. Segredakis alors que ce dernier fuit les violences de la Deuxième Guerre mondiale.

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