Neumann représente ici Goodridge Roberts, l’artiste avec qui il partage son atelier. Le modèle qui contemple le tableau du peintre fait vraisemblablement allusion à L’atelier du peintre de Gustave Courbet, œuvre emblématique du réalisme français. Le souci de réalisme de Neumann se manifeste plus encore par le contraste de l’intégration de sculptures antiques dans ces deux scènes d’atelier réalisées la même année. La Vénus de Milo dans la première scène fait pendant à l’homme nu courant dans la deuxième.