Sons et couleurs
C’est avec plaisir que la Salle Bourgie et le Musée des beaux-arts de Montréal vous convient à une toute nouvelle série d’expériences sensorielles inusitées où la musique habite l’espace muséal pour poser un regard différent sur les œuvres d'art de la collection du MBAM. Ou serait-ce plutôt la présence de ces œuvres qui permet d’écouter la musique autrement ?
Au programme de ce premier rendez-vous : un dialogue entre la harpe de Valérie Milot et la lumière des vitraux Tiffany de la salle Bourgie.
La musique de Carlos Salzedo, l’un des plus importants harpistes du XXe siècle, fait écho aux vitraux de Louis Comfort Tiffany qui ornent la salle Bourgie.
Au programme de ce deuxième rendez-vous : des œuvres du XVIIe siècle du pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein, au son du virginal de Mélisande McNabney et du luth de Sylvain Bergeron.
Quelle est la sonorité des instruments anciens représentés dans des œuvres d'Emanuel de Witte et de Gerrit van Honthorst? La musique donne vie aux scènes dépeintes dans les tableaux de ces artistes hollandais du XVIIe siècle et aux œuvres qui composent le Cabinet de curiosités du MBAM.
Au programme de ce troisième rendez-vous : des œuvres de Riopelle du pavillon d’art québécois et canadien Claire et Marc Bourgie, au son du Quatuor Bozzini.
Et si une œuvre d’art devenait musique, quelle serait sa mélodie ? La compositrice montréalaise Alissa Cheung a créé la pièce intitulée « du nord » en s’inspirant de « Matinée au cap Tourmente (Les faisans dans la volière) » (recto) / L'oie hélico (verso) » de Jean Paul Riopelle.
Au programme de ce quatrième et dernier rendez-vous : la collection d’œuvres japonaises de l’aile Stéphan Crétier et Stéphany Maillery pour les arts du Tout-Monde, au son de la flûte shinobue de Yuki Isami.
La flûtiste Yuki Isami s’inspire des œuvres et des objets japonais l'entourant pour créer une musique évoquant paix et sérénité.