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Pavillon Claire et Marc Bourgie

Le pavillon Claire et Marc Bourgie offre à l’histoire de l’art d’ici un lieu de mémoire exemplaire.

Pavillon Claire et Marc Bourgie. Photo MBAM, Denis Farley.
Crédit

La collection d’art québécois et canadien du MBAM est présentée dans un parcours unique qui célèbre l’histoire d’un patrimoine exceptionnel souvent méconnu. Quelque 600 œuvres sont réparties sur 6 étages, de la période coloniale jusqu’à l’épanouissement de la peinture montréalaise et canadienne des années 1960 et 1970, avec un espace consacré à l’art inuit.

Niveau 4

Art inuit

Niveau 3

Les identités fondatrices

(1700-1880)

Niveau 2

L’époque des salons

(1880-1930)

Niveau 1

Les chemins de la modernité

(1930-1940)

Niveau S1

Le temps des manifestes

(1940-1960)

Niveau S2

Champs libres

(1960-1980)

Parcours muséographique conceptualisé regroupant quelque 600 œuvres.

Plus de 2 000 m2 de surface consacrée à l’art québécois et canadien ce qui accroît de 20 % l’espace total d’exposition du Musée!
Le bâtiment ajouté à l’église permet de déployer enfin les extraordinaires collections d’art canadien ancien et moderne du Musée. Des centaines d’œuvres sont ainsi (re) découvertes.
Cette collection patrimoniale déroule son fil chronologique de haut en bas. Le parcours muséographique regroupe environ 600 œuvres dans une scénographie conçue par le designer Daniel Castonguay. Chacun des six niveaux met en valeur une période historique pour laquelle une proposition muséographique distincte facilite aujourd’hui, pour la première fois, la lecture et l’appréciation de l’art québécois et canadien.

Une campagne de restauration sans précédent

À l’occasion de la construction et de l’aménagement du pavillon Claire et Marc Bourgie, le Musée a mené de rigoureuses restaurations pour valoriser cette collection. Sous la direction de Richard Gagnier, une centaine d’œuvres ont été restaurées.

Non seulement une campagne ciblée nous a-t-elle permis d’entreprendre des traitements précis sur des œuvres jugées matériellement instables ou esthétiquement inacceptables, mais elle nous a également donné l’occasion d’évaluer l’état de l’ensemble d’un corpus et de prendre connaissance des multiples mesures qui ont été appliquées au fil des ans afin d’assurer sa pérennité, sa bonne santé.

– Richard Gagnier, chef du Service de la restauration

Les vitraux Tiffany

La restauration et la reconversion de la nef de l’église en salle de concert ont aussi donné lieu à un immense chantier d’étude et de revitalisation de l’exceptionnel ensemble de vitraux qui ornent l’édifice et qui font partie de la collection du Musée.

Dix-huit des 20 vitraux Tiffany sont issus de la meilleure période des ateliers de la Tiffany Glass and Decorating Company, entre 1897 et 1904. Cet ensemble est l’une des deux seules commandes exécutées par Tiffany pour le Canada et demeure l’une de ses rares séries religieuses subsistant en Amérique du Nord. Aujourd’hui, après un demi-siècle d’oubli, ce patrimoine inestimable est enfin accessible !

Tiffany Studios, New York, L’Ange de la Résurrection, vitrail, vers 1931, d’après un carton de 1904 de Frederick Wilson Église Erskine and American
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Le Bon Berger, 1897. Dessiné par Frederick Wilson. Vitrail réalisé par la Tiffany Glass and Decorating Company, New York.
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La salle Bourgie, un écrin unique

Alors que Bernard Lamarre rêvait d’acquérir l’église Erskine and American pour étendre le Musée, un autre Montréalais, Pierre Bourgie, collectionneur d’art contemporain et passionné de musique, souhaitait ardemment redonner une vocation musicale à une église montréalaise désaffectée pour en faire profiter le grand public. C’est ainsi que la salle Bourgie a été créée.

Par ses dimensions et ses 462 places assises, cette salle est aujourd’hui parfaitement adaptée aux besoins des ensembles de musique de chambre et autres formations, comme les orchestres à cordes.

Salle Bourgie, pavillon Claire et Marc Bourgie.
Crédit

Fondation Arte Musica

Les concerts programmés, tant par la Fondation Arte Musica que par des organismes musicaux privés, confirment l’intérêt de la communauté pour une telle salle, à la fois intimiste et spectaculaire. Le répertoire musical couvre aussi bien la musique ancienne que contemporaine pour offrir aux amateurs des expériences musicales reflétant la diversité des collections du Musée.

Salle Bourgie, pavillon Claire et Marc Bourgie.

L’église Erskine and American

Vue de profil de l’extérieur de la salle Bourgie

Un monument historique sauvegardé

Depuis longtemps, un homme caressait l’idée d’acquérir une magnifique église, voisine du Musée.

Bernard Lamarre aimait la solidité de son architecture de pierre, sa nef grandiose, ses vitraux somptueux et il lui paraissait impensable que ce monument de l’histoire de Montréal puisse perdre sa vocation d’espace public.

L’église Erskine and American s’offre donc une nouvelle vie en devenant le quatrième pavillon du Musée. Avec l’acquisition de cette église, le Musée a réalisé un projet original, unique au Canada : d’un côté un pavillon d’art canadien, de l’autre une salle multidisciplinaire dans laquelle sont présentés majoritairement des concerts, tout en permettant de sauvegarder un lieu d’importance historique nationale.

L’église Erskine and American. Vue de la nef de 1938.

L’église Erskine and American, vue de la nef de 1938, photo noir et blanc, bibliothèque de l’Université McGill, Montréal Collection d’architecture canadienne. John Bland Fonds Nobbs, project 574.

Pavillon Claire et Marc Bourgie.

Pavillon Claire et Marc Bourgie.

Pavillon Claire et Marc Bourgie. Photo © Marc Cramer

Pavillon Claire et Marc Bourgie. Photo © Marc Cramer

Histoire de l’église

  • L’Église « Erskine », issue du presbytérianisme en Écosse, s’établit officiellement au Canada en 183.
  • De plus en plus florissante, la communauté décide de construire un nouveau lieu de culte dans l’enclave anglophone bien nantie du Golden Square Mile. Elle choisit Alexander Cowper Hutchison comme architecte.
  • En 1925, l’Église Erskine rejoint l’Église Unie du Canada.
  • En 1934, l’Église Erskine United fusionne avec une autre communauté presbytérienne, l’Église American United, pour former l’Erskine and American United Church.
  • En 1937-1938, l’Église Erskine and American recrute les architectes Percy E. Nobbs et George T. Hyde pour réaménager et agrandir son église : construction d’un narthex, ajout d’un nouveau mobilier et d’ornements de style Arts and Crafts, installation d’un orgue Casavant et, surtout, mise en place d’un ensemble unique de vitraux sortant des ateliers de la Tiffany Glass and Decorating Company.
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