
Jean-Michel Basquiat (1960-1988), King Zulu, 1986, acrylique, cire, crayon-feutre sur toile, 202,5 x 255 cm. Barcelone, collection MACBA, prêt à long terme du gouvernement de la Catalogne (ancienne collection Salvatore Riera). © Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York

Jean-Michel Basquiat (1960-1988), King Zulu, 1986, acrylique, cire, crayon-feutre sur toile, 202,5 x 255 cm. Barcelone, collection MACBA, prêt à long terme du gouvernement de la Catalogne (ancienne collection Salvatore Riera). © Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York
À plein volume : Basquiat et la musique
Organisée en collaboration avec la Cité de la musique – Philharmonie de Paris, À plein volume : Basquiat et la musique est la première grande exposition multimédia consacrée à la place de la musique dans l’œuvre de Jean-Michel Basquiat, considéré comme l’un des artistes les plus novateurs de la seconde moitié du XXe siècle.
Un regard novateur sur la carrière artistique et musicale de Basquiat
La musique fait partie intégrante de la pratique picturale de Jean-Michel Basquiat en tant que signe, symbole et son. Les instruments y abondent, de même que les références à divers genres musicaux comme l’opéra, la musique classique, le jazz, le be-bop, le hip-hop et le rap. Réunissant une centaine d’œuvres de l’artiste, ainsi que de nombreux extraits sonores, films et documents d’archives, l’exposition porte un regard approfondi sur sa carrière de musicien, sur les sons qu’il a traduits en peinture et sur les musiciens qui l’ont inspiré, de Beethoven aux artistes de la scène underground new-yorkaise des années 1970 et 1980, en passant par Charlie Parker, Miles Davis et Maria Callas.
En partant d’une exploration de la musique qui a façonné le New York de Basquiat, l’exposition jette un nouvel éclairage sur sa carrière d’homme de scène et de musicien, notamment au sein du groupe Gray. Elle se penche également sur ses techniques de composition picturale en relation avec la musique et fait référence à ses liens avec des maisons de disques, des musiciens, des cultures ou des sons particuliers.
Jean-Michel Basquiat (1960-1988), Anybody Speaking Words, 1982, acrylique et pastel sur toile, 243,8 x 156,2 cm. Collection particulière, Suisse. © Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York
Un artiste engagé
Pour Basquiat, la musique était un message, notamment sur la migration transatlantique de formes culturelles et sur la réalité brutale du racisme vécu par les artistes noirs. Son engagement au sein de la diaspora africaine et face à la politique raciale aux États-Unis est l’un des fils conducteurs de l’exposition. Ancrant l’œuvre de l’artiste dans notre époque actuelle, celle-ci s’intéresse également à la place qu’elle occupe dans la culture contemporaine.
Jean-Michel Basquiat (1960-1988), Un comité d’experts, 1982, acrylique et pastel à l’huile sur papier marouflé sur toile, 152,5 x 152 x 4,5 cm. MBAM, don d’Ira Young. © Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York. Photo Douglas M. Parker
Crédits et commissariat
Une exposition organisée par le Musée des beaux-arts de Montréal et la Cité de la musique – Philharmonie de Paris. Le commissariat est assuré par Mary-Dailey Desmarais, conservatrice en chef, MBAM, Dieter Buchhart, commissaire invité et Vincent Bessières, commissaire invité par le Musée de la musique – Philharmonie de Paris.
Images © Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar, New York