Ce masque incarne un être mythique ou un esprit dont le nom nous est inconnu. Durant la fabrication du masque, le sculpteur récite des incantations pour en assurer l’efficacité. Les yeux et la bouche sont percés en dernier car ils donnent vie au masque. La circulation entre villages de ce type de masque complique l’identification de son lieu de fabrication, mais le court nez recourbé et la barbe denticulée sont caractéristiques de l’embouchure du fleuve Ramu. Les masques brag étaient gardés à l’abri des regards des non-initiés jusqu’à leur sortie lors de performances publiques par des danseurs vêtus de grands costumes de vannerie surmontés de plumes. Ces performances marquaient des événements importants tels que l’inauguration d’une nouvelle maison cérémonielle, des initiations ou des fêtes funéraires.