Skip to contentSkip to navigation

Serviteur funéraire (chaouabti)

Lieu

ÉGYPTE

Période

New Kingdom (1539-1077 B.C.E.)

Titre

Serviteur funéraire (chaouabti)

Matériaux

Faïence

Dimensions

7,9 x 2,3 cm

Crédits

Collection Ernest Gagnon, don de la Province du Canada français de la Compagnie de Jésus, inv. 1975.B.2

Collection

Archéologie et cultures du monde

Les plus anciennes attestations de serviteurs funéraires datent du début de la onzième dynastie. Ces figurines portent à l’origine
le nom de chaouabti. D’abord en cire, puis sculptés dans le bois
ou l’albâtre, ces serviteurs étaient censés remplacer le corps
du défunt si celui-ci venait à disparaître ou à être endommagé. La racine chaouab désigne le persea, un arbre fruitier, ce qui laisse supposer que les statuettes étaient au départ réalisées en bois.
C’est au cours de la douzième dynastie que la fonction de remplaçant de corvée sera attribuée aux statuettes, qui deviendront alors très populaires. Le terme oushebti, qui signifie « répondant » – de ousheb, « réponse » –, apparaît alors que Pinedjem II était grand-prêtre d’Amon (vers 990-969 avant notre ère). À l’origine, le nombre de figurines funéraires était modeste, mais durant le premier millénaire avant notre ère, certains défunts seront accompagnés de plus de 400 statuettes : 365 répondants (un pour chaque jour de l’année), supervisés par 36 responsables.

Une touche de culture dans votre boîte courriel
Abonnez-vous à l'infolettre du Musée

Inscription à l'infolettre de la Salle Bourgie