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Philip John Bainbrigge

La terrasse à Québec. Monument à Wolfe et Montcalm

Artiste(s)

Philip John Bainbrigge
Lichfield (Angleterre) 1817 – Blackheath (Angleterre) 1881

Titre

La terrasse à Québec. Monument à Wolfe et Montcalm

Date

1841

Matériaux

Aquarelle sur traits à la mine de plomb

Dimensions

19,5 x 28,6 cm

Crédits

Achat, don de Warda Drummond et legs Horsley et Annie Townsend, inv. 1969.1643

Collection

Arts graphiques

Paul Sandby le Jeune, copié par Richard Dillon, et Philip John Bainbrigge définissent leurs règles de proportion avec les mêmes outils que ceux de l’architecte pour montrer comment le bâtiment ou le monument inscrivent l’équilibre dans l’espace. Les images sont d’abord descriptives et le dessin à la ligne accuse un refus du désordre. Dillon et Bainbrigge situent habilement leur sujet principal à la marge de la représentation, transformant ainsi l’image en argument visuel. À Montréal, l’église Notre-Dame « fait saillie » sur le parcours de la grande rue afin de s’imposer à la vue. Elle ouvre en même temps l’espace autour d’elle pour laisser place à la vie quotidienne, tout en montrant d’abord que cela se joue sur un territoire ecclésiastique. Avec son monument à Wolfe et à Montcalm, Bainbrigge prend un soin méticuleux à imposer la volonté du politique en dirigeant le regard vers l’inscription du nom du vaincu, tout en cadrant l’obélisque avec les fortifications de la Citadelle. Le bâti génère alors la représentation qui, en retour, alimente le fonds des mémoires partagées.

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