Rivage de la Zeeland

Au début du XX^e siècle, les œuvres des peintres de l’école de La Haye sont recherchées par les collectionneurs en Écosse et leurs homologues installés au Canada. Les spécialistes soutiennent que ces œuvres plaisaient à ces collectionneurs en raison des affinités culturelles entre l’Écosse et les Pays-Bas, soit le protestantisme et une économie basée sur les ressources naturelles et les activités en mer. À Montréal, collectionner de l’art européen était une façon pour les familles riches de s’associer à l’élite culturelle.


Un de ces collectionneurs décrit son appréciation des peintres de l’école de La Haye, et de Weissenbruch en particulier, de la façon suivante :


« Nous sommes frappés par leur simplicité et leur franchise,
ainsi que par la perfection de la qualité tonale et l’harmonie
des contrastes de couleurs. Démontrer qu’il y a beaucoup à
gagner en soulignant cette simplicité et cette qualité tonale,
confirmer l’importance de la généralisation et montrer l’aspect
fortement subjectif de la peinture, voilà ce qu’ils ont contribué
aux connaissances artistiques du monde. Pour ces principes
ils ont renoncé à beaucoup de choses, mais ils les
considéraient de la plus haute importance et étaient disposés
à en payer le prix. »