Le peintre et critique John Lyman qui fréquenta Morrice à Paris considérait L’étang aux Antilles comme le chef-d’œuvre de l’artiste. Savoir que cette œuvre de maturité est basée sur une carte postale rapportée de Cuba, et non sur un dessin croqué « sur le motif », n’enlève rien à sa beauté ! Car en ajoutant les figures qui en modifient l’échelle, Morrice en a fait une synthèse monumentale. La technique utilisée donne à la couche picturale la translucidité d’une aquarelle.