Les études en photographie et en philosophie de Perron ont largement influencé son travail de vidéaste. Ses œuvres sont truffées d’expérimentations où la photographie s’allie à la projection de diapositives et de vidéos. Perron aspire à créer une certaine ambiguïté entre ces médias. Ses pièces se présentent comme une série de variations sur les limites de l’image, de la vision et de la présence des êtres.
Dans cette œuvre, Perron entrecroise deux images de même format : un visage d’homme et un arbre au printemps, agité par le vent. La vidéo fait apparaître par intermittence chacune des images, les faisant se superposer l’une à l’autre. De ce double mouvement d’apparition-disparition, très lent et très simple, résulte un effet hypnotique qui rappelle le souffle. L’artiste invite ici à la méditation, à la rêverie ou à la réflexion vagabonde.