Vêtu d’une aube blanche, d’une dalmatique verte et d’une chasuble ornée d’une large croix d’or, l’évêque porte une mitre blanche rehaussée d’or. Il est assis sur un tabouret bas, les deux mains levées, la droite bénissant, la gauche refermée sur un attribut aujourd’hui disparu. Le drapé, fait de plis espacés, très cassés sur le torse, plus doux entre les jambes, témoigne d’une influence tardive de la sculpture gothique de la deuxième moitié du treizième siècle qui est alors largement passé de mode en Toscane. C’est ce qui fait justement l’originalité de cet évêque, assis et bénissant, qui proviendrait d’une région dont l’art du quatorzième siècle reste, aujourd’hui encore, méconnu : les Abruzzes, en Italie centrale.