How we would talk, de la peintre américaine Schutz, appartient à un ensemble de peintures exposées pour la première fois en 2007 sous le titre « Stand By Earth Man », dans lequel elle imaginait une autre manière, passée ou future, de parler, de danser, de donner vie. Ces fictions spéculatives permettaient à Schutz de poursuivre son exploration des possibilités narratives de la peinture comme de son autoréflexivité. Dans How We Would Talk, la saleté que la femme enlève en glissant les doigts sur la vitre de la cabine téléphonique est celle des éclaboussures de la peinture dont elle est elle-même issue. Et ce que les traces des doigts révèlent, c'est encore une autre peinture, tel un paysage de Van Gogh.