À partir de 1915 le nu prend une place prépondérante dans la production de Suzor-Coté. L’artiste représente ses modèles tantôt dans le décor réel mais dépouillé de son atelier, tantôt dans un cadre naturel irréel. Ce pastel est sans aucun doute une étude pour une huile sur toile intitulée Été. Le paysage, quasi abstrait, se résume à un jeu de taches colorées, d’ombres et de lumières, sur lequel se détache le modèle. Ces effets se marient aux tonalités qui composent les carnations et définissent la figure.