Ce tableau des années 1930 appartient à la période où Emily Carr s’attache à représenter le paysage de la côte du Nord-Ouest, sans allusions aux cultures des autochtones qui l’avaient d’abord inspirée. Lawren Harris, du Groupe des Sept, lui a conseillé « de délaisser les motifs autochtones pendant un an, et de tenter de saisir l’âme de la Colombie-Britannique dans « le paysage exotique de l’île et de la côte ». Ce sont ses propres découvertes qui vont alors ressortir. Carr ajoutera la plage, l’océan et le ciel aux forêts denses qui enchâssent ses thèmes habituels.