Comme le suggère l’auteure Aline Gélinas, l’œuvre de Betty Goodwin, dans la manière dont elle met en scène le corps, peut rappeler la danse : « Des corps meurtris et brisés qui flottent sur d’immenses papiers translucides à peine délavés par la couleur, des corps érodés, parfois mutilés, esquissés, effacés puis redessinés, mais toujours en tension […] ». Black Arms a d’ailleurs été transposée dans l’univers de la danse contemporaine, en 1993, par le chorégraphe et danseur québécois Paul-André Fortier, qui s’en est inspiré pour sa chorégraphie intitulée Bras de plomb. Les deux artistes ont collaboré à la mise en place physique de l’œuvre, Goodwin ayant par ailleurs réalisé les costumes et la scénographie de cette pièce de Fortier.