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Félix Buhot

L'Ensorcelée
Idée de premier frontispice pour le roman L'Ensorcelée de Jules Barbey d’Aurevilly

Artiste(s)

Félix Buhot
Valognes (France) 1847 – Paris 1898

Titre

L'Ensorcelée
Idée de premier frontispice pour le roman L'Ensorcelée de Jules Barbey d’Aurevilly

Date

Vers 1877

Matériaux

Pastel, fusain et traces de gouache sur lavis d'encre

Dimensions

31,7 x 23,2 cm

Crédits

Achat, fonds Claude Dalphond à la mémoire de Gisèle Lachance, inv. 2012.469

Collection

Arts graphiques

Peintre et aquafortiste particulièrement innovant, Félix Buhot était également illustrateur de livres. Il était très attaché à sa Normandie natale et à son histoire. Le récit de L’Ensorcelée se déroule en Normandie au début de la Révolution française lorsque les chouans s’insurgent contre le nouvel ordre. Pensant la cause perdue, un prêtre tente de s’enlever la vie, un geste qui le laisse horriblement défiguré. Des années plus tard, l’ancien moine aperçoit la très belle Jeanne Le Hardouey, qui incarne à ses yeux l’avènement de la démocratie moderne et du capitalisme. Elle est la femme de Thomas Le Hardouey, un nouveau riche. Jeanne est « ensorcelée » par ce moine au capuchon noir. On la trouve noyée, posant la question qui demeure sans réponse : Qui est l’auteur de cette tragédie ?


Outre divers éléments du récit, la composition comprend une vue de la cathédrale de Valognes, au fond de l’arche gauche. De facture puissante et vigoureuse, la feuille met en scène des personnages de différents épisodes du roman, y compris le cadavre de la belle Jeanne, remarquable par le rendu délicatement rosé, et la figure squelettique du moine.

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