Une femme joviale sourit à belles dents en accordant son luth. Même s’il paraît anodin, ce geste aurait été considéré comme osé à cette époque. Aux Pays-Bas, au 17e siècle, le fait de sourire la bouche ouverte était jugé assez vulgaire, un signe de moralité douteuse. Les salles de musique étaient en outre associées aux activités de prostitution illicites. Empreinte de légèreté et de charme, cette étude de personnage (tronie) joue audacieusement avec les tabous comme les thèmes populaires.