Ce brûle-parfum fait exception dans la collection Van Horne, constituée principalement d’ustensiles pour le thé. Il a été acheté à New York en 1898 pour la somme de neuf dollars. Une entrée dans un des carnets d’inventaires du collectionneur confirme qu’il s’agit de son 828e achat. Réputé pour ses brûle-parfums, Ken’ya est perçu en Occident comme un maître potier. Sa popularité est liée à l’engouement pour le style Rimpa, auquel nombre de collectionneurs occidentaux ont cédé dans les années 1880 et 1890, y compris Van Horne.