Brendan Fernandes, artiste canadien d’ascendance kényane et indienne, s’intéresse à l’aspect transitionnel et hybride de l’identité. Partant de la collection du Musée, il dévoile l’histoire coloniale des masques africains et questionne la notion d’authenticité. Il fait notamment ressortir l’absence de contexte qui, en milieu muséal, obscurcit notre compréhension de leur usage traditionnel. Ancien danseur, Fernandes est récemment revenu à cette pratique pour explorer la manière dont l’identité s’incarne et s’exprime dans notre corps. Puisant son inspiration dans l’utilisation originelle des masques, cette installation leur redonne vie : en étant portés, ils sont mis en mouvement. L’artiste invite à réfléchir aux conséquences de la colonisation en s’appuyant sur les danses africaine et contemporaine ainsi que la réalité virtuelle.