Zina Saro-Wiwa
Née à Port Harcourt (Nigeria) en 1976
L’homme invisible : banc vide
2015
Sublimation d’encres sur aluminium, 1/5
67,8 x 101,6 cm
Achat, dons de David Appel, W. Bruce C. Bailey, Erin Battat, Dax Dasilva et Lillian Mauer, inv. 2019.9
Art contemporain international
Saro-Wiwa a conçu L’homme invisible pour combler le fossé émotionnel qui, selon elle, sépare les spectateurs et la mascarade. Les masques représentent souvent des animaux qui symbolisent des histoires traditionnelles séculaires, mais l’artiste a choisi d’utiliser l’émotion pour explorer les possibilités cathartiques et poétiques du port du masque. L’œuvre témoigne de la dynamique de genre dans la culture de la mascarade. Bien que les mascarades soient généralement dansées par les hommes, le masque L’homme invisible peut aussi être porté par les femmes. Ici, elle s’inspire de la mascarade ogele, propre au delta du Niger au Nigeria. L’artiste a choisi d’utiliser un masque à double face évoquant les hommes qui sont sortis de sa vie, soit parce qu’ils sont morts, soit autrement. Le visage noir et blanc évoque la tristesse causée par la perte et le visage rose marqué de stries, la colère associée à l’abandon.
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