Période classique (250-950 EC)
Maya K’iche’
Urne funéraire : divinités et animaux
600-950 EC
Terre cuite, décor appliqué et peint
26,8 cm (haut.), 39 cm (diam.)
Achat, legs Horsley et Annie Townsend, inv. 1974.Ac.1
Archéologie et cultures du monde
Au-delà de ses dimensions gastronomiques et économiques, le cacao occupait une place privilégiée dans l’imaginaire de plusieurs peuples précolombiens. Dans l’art maya, le cacaoyer ou ses fruits apparaissent dans de nombreuses scènes, le plus souvent en étroite connexion avec des éléments qui renvoient au sacrifice, à l’inframonde ou aux principaux cycles qui, dans la pensée maya, régissent l’existence de toute chose. Sur cette urne funéraire, un cacaoyer est tenu par une divinité qui personnifie le soleil à la fin de son parcours quotidien, alors qu’il achève son trajet dans le monde souterrain et s’apprête à réapparaître au-dessus de la surface terrestre. Comme d’autres représentations de végétaux émergeant du corps de divinités et d’ancêtres morts, il évoque à la fois la fin et le recommencement, la mort et la renaissance.
Ce site web utilise des cookies afin d’améliorer votre expérience de navigation et à des fins promotionelles. Pour plus d’informations, veuillez consulter notre politique de confidentialité des données.