Cette oeuvre fait partie des réflexions d’Alanis Obomsawin sur les histoires et les voix ancestrales transmises jusqu’à aujourd’hui à travers les pétroglyphes auprès desquels elle s’est rendue au fil des ans. Ardente défenseure de la beauté et de la souveraineté de sa Nation W8banakiak et de nombreuses autres nations autochtones depuis 1967, Obomsawin met en évidence le pouvoir émotionnel des couleurs et des matériaux. Par un langage visuel où chevaux, ours, étoiles, cimetières et écoles se côtoient, le rôle central des façons d’être et de penser matriarcales s’affirme.