En 1909, Jacques Lipchitz s’installe à Paris où il se fait pionnier de la sculpture cubiste, s’inspirant du caractère abstrait de la sculpture africaine et recourant à des formes géométriques simples pour traduire plusieurs points de vue à la fois. Dans ses mémoires, il décrit L’homme à la guitare comme une œuvre de transition au regard hypnotique et à la dimension totémique : « [Cette œuvre] à la frontalité maintenant totale, composée de blocs massifs intégrés […] crée un sentiment de monumentalité qui révèle un désir inconscient de travailler à plus grande échelle. »