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Publié le 10 juillet 2023

Léuli Eshrāghi nommé·e conservateurice des arts autochtones au MBAM

Léuli Eshrāghi. Photo Rhett Hammerton

Le MBAM annonce la nomination historique et l’entrée en fonction de Léuli Eshrāghi à titre de conservateurice des arts autochtones, le premier poste du genre au MBAM.

Léuli Eshrāghi aura la responsabilité d’organiser des expositions mettant en lumière le travail d’artistes autochtones du Québec, du Canada et d’ailleurs, en plus d’acquérir de nouvelles œuvres de différents territoires et époques pour enrichir la collection du MBAM. Iel facilitera la recherche en arts autochtones et le développement d’activités de médiation culturelle pour divers publics. Sur le plan institutionnel, iel contribuera à l’affirmation des peuples autochtones et à la conduite de protocoles culturels.

Ce nouveau poste-clé, dont la création a été rendue possible grâce au soutien de la Banque Scotia, favorisera la compréhension et la diffusion des arts autochtones, tout en soutenant de nouvelles générations d’artistes et de professionnel·les qui participent à redéfinir notre histoire commune.

À propos de Léuli Eshrāghi
Membre des clans sāmoans Seumanutafa et Tautua, Léuli Eshrāghi est un·e auteur·e, artiste, chercheur·euse et commissaire sāmoan·e, persan·e, cantonais·e et européen·ne. Titulaire d’un postdoctorat de l’Université Concordia (Montréal), d’un doctorat en pratiques de commissariat de l’Université Monash (Melbourne) et d’un certificat d’études supérieures en gestion culturelle autochtone de l’Université de Melbourne, iel est passionné·e par les langues visuelles, gestuelles et verbales. Son expertise recouvre les histoires de l’art autochtones, les pratiques contemporaines et le développement institutionnel dans le Grand Océan et en Amérique du Nord.

Léuli Eshrāghi a assuré le commissariat de nombreuses expositions présentées entre autres au musée d’art de l’Université du Queensland (Brisbane) avec Peta Rake ; au musée d’art MacKenzie (Régina) avec John G. Hampton ; au Musée des beaux-arts de Vancouver, à Artspace Aotearoa (Auckland) et à l’Institute of Modern Art (Brisbane) au sein du collectif Visiting Curators avec Tarah Hogue, Sarah Biscarra Dilley, Lana Lopesi et Freja Carmichael ; à la galerie A Space (Toronto) ; au musée d’art de l’Université de la Nouvelle-Galles-du-Sud (Sydney) ; et au musée d’art de l’Université Monash. Iel y a notamment présenté le travail d’artistes comme Joi T. Arcand, asinnajaq, Torika Bolatagici, Seba Calfuqueo, Yuki Kihara, Kite, Caroline Monnet, Leyla Stevens, Shannon Te Ao et Angela Tiatia.

Commissaire de la huitième biennale TarraWarra, ua usiusi faʻavaʻasavili, organisée à Healesville (Australie) en 2023, iel a contribué au développement de l’initiative pluriannuelle Blue Assembly à titre de commissaire et de chercheur·euse en résidence au musée d’art de l’Université du Queensland. Le programme s’étale sur plusieurs expositions, publications et résidences de recherche-création centrées sur les relations et les savoirs qui unissent artistes, scientifiques, aîné·es autochtones, territoires littoraux et espèces marines. Iel a également agi comme conseiller·ère scientifique pour l’exposition Réclamer la terre au Palais de Tokyo (Paris) en 2022.

Auteur·e d’Indigenous Aesthetics and Knowledges for Great Ocean Renaissances (Common Room Editions, 2023), iel a dirigé la collection d’essais D’horizons et d’estuaires : entre mémoires et créations autochtones avec Camille Larivée (Éditions Somme toute, 2020) et a signé des textes dans diverses revues. Iel a par ailleurs animé ou coanimé des résidences et des groupes de travail à la revue Momus, au Forge Project près de Hudson (New York), aux Beaux-Arts de Paris, à l’École supérieure d’art d’Avignon et à l’Académie internationale d’été des beaux-arts de Salzbourg.

Léuli Eshrāghi mène, en parallèle de sa pratique en commissariat, une carrière artistique axée sur la performance, l’installation, la vidéo et l’écriture. Ses récentes expositions ont entre autres été présentées à la Tate Modern (Londres), à MOMENTA Biennale de l’image (Montréal), au Museum of Contemporary Art Australia (Sydney), à la Queensland Art Gallery | Gallery of Modern Art (Brisbane) et à la biennale de Sharjah (Émirats arabes unis). Iel siège aux comités scientifiques de la biennale Photo Australia (Melbourne) et du Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Galles-du-Sud (Sydney). Passionné·e par les langues et les cultures autochtones, iel parle le sāmoan, le français, l’anglais, l’espagnol, et les créoles du Vanuatu et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Remerciements
Le Musée des beaux-arts de Montréal remercie chaleureusement la Banque Scotia, Grand mécène de l’institution montréalaise, qui a rendu possible la création du poste de conservateurice des arts autochtones et permettra la mise en œuvre d’un programme de stages destiné aux étudiant·es autochtones en arts. Le programme vise à soutenir la relève et à accroître la représentation des professionnel·les autochtones au sein des organisations culturelles.

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