Skip to contentSkip to navigation
Publié le 12 décembre 2022

Manipulez des netsuke du bout des doigts au MBAM

Photo MBAM

Au cœur de l’aile Stéphan Crétier et Stéphany Maillery pour les arts du Tout-Monde du MBAM se cache une collection de petits objets japonais aux détails fascinants. Ils tiennent dans la paume de la main, mais sont porteurs d’une riche histoire méconnue. Le MBAM invite le public à découvrir les secrets qu’ils renferment grâce à l’expérience numérique 根付 Les netsuke au bout des doigts.

Les visiteurs sont invités à se munir de leur téléphone intelligent et de leurs écouteurs pour procéder à la manipulation numérique. Mais qu’est-ce qu’un netsuke ? À l’origine, il s’agissait d’accessoires de mode masculine portés au Japon durant l’époque Edo (1615-1868). Ces sculptures miniatures servaient de boutons pour suspendre de petits sacs à la ceinture du kimono de leur propriétaire. Décorés avec finesse et fabriqués avec des matériaux d’importation coûteux comme l’ivoire, les netsuke n’étaient pas que des objets pratiques, mais aussi des symboles culturels. Ils sont devenus convoités par les collectionneurs occidentaux, particulièrement au XIXe siècle, en raison de leur petite taille, de la richesse de leurs matériaux et de leur complexité artistique.

En balayant le code QR qui se trouve près des œuvres, les visiteurs accèdent à deux modes d’exploration : un premier permettant de manipuler virtuellement les modélisations 3D des netsuke, et un second offrant en plus des informations quant à leur nature et à leur histoire passionnante. L’expérience donne à voir les plus fins détails qui ornent ces objets porteurs de récits et qui sont presque invisibles à l’œil nu. La modélisation 3D des netsuke a été effectuée par photogrammétrie, une technique qui permet de calculer les dimensions et les volumes des objets au moyen de la photographie.

« Avec cette initiative numérique, les objets de petite dimension, tels que les netsuke, sortent de leur vitrine pour revendiquer leur juste place au Musée. Leur nouvelle visibilité permet au public d’en apprendre plus, de façon ludique et amusante, sur leur contexte social et leur parcours, du Japon d’Edo (1615-1868) au Montréal d’aujourd’hui », explique Laura Vigo, conservatrice de l’art asiatique au MBAM.

L’expérience 根付 Les netsuke au bout des doigts peut se vivre au Musée, sur un téléphone intelligent, mais aussi en ligne, dans une version conçue spécialement pour le web. La collection de netsuke se trouve dans les salles de l’aile des arts du Tout-Monde, située au quatrième étage du pavillon Jean-Noël Desmarais du MBAM.

Un don du Dr Stephen Fichman

Si le Musée peut présenter cette collection et lui donner vie dans 根付 Les netsuke au bout des doigts, c’est grâce au don du Dr Stephen Fichman, qui a permis au Musée de procéder au développement et à la réalisation du projet. La Fondation du Musée le remercie, ainsi que les donateurs qui ont répondu à son appel à la générosité. Leur passion peut maintenant être transmise au grand public.

Remerciements

根付 Les netsuke au bout des doigts a été réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de Tourisme Montréal. Le Musée remercie le Dr S. Fichman pour son engagement, ainsi que les donateurs qui ont répondu à son appel à la générosité.

Ce projet est financé en partie par le gouvernement du Québec dans le contexte de la mise en œuvre de la mesure 115 du Plan culturel numérique du Québec.

Une touche de culture dans votre boîte courriel
Abonnez-vous à l'infolettre du Musée

Inscription à l'infolettre de la Salle Bourgie